vendredi 10 décembre 2021


La cité de la Canardière (Meinau)

La cité de la Canardière est construite en 1964 pour répondre au besoin important de logements. Elle prend place sur l’ancienne propriété Schulmeister. Ses 3000 logements étaient notamment destinés à accueillir les ouvriers travaillant à la plaine des Bouchers. Ce grand ensemble, alors le plus vaste de l’agglomération, est conçu par Charles-Gustave Stoskopf. La cité s’organise autour de la place d’Île-de-France et de l’avenue de Normandie. A la rencontre de ces deux espaces sont regroupés les équipements (école, espace culturel, médiathèque, centre socio-culturel…), offrant au quartier un véritable centre. La zone résidentielle se compose de barres et de quelques tours. La cité est prolongée par des espaces verts, comme le parc Schulmeister.

Source : totem patrimonial sur site

lundi 6 décembre 2021


Le canal de la Bruche

Mis en service dès 1682, le canal de la Bruche trouve son origine à Soultz-les-Bains et son débouché dans l’Ill à la Montagne verte. Cette voie d’eau de 20 km est dotée de onze écluses. Œuvre de Vauban, architecte de Louis XIV, le canal est construit pour acheminer le grès depuis les carrières vers le chantier des fortifications de Strasbourg. Il y a alors un trafic incessant de péniches tirées par des hommes, des ânes ou des chevaux depuis le chemin de halage. Ensuite, le canal permet d’approvisionner Strasbourg en divers matériaux, comme le bois de chauffage depuis les forêts vosgiennes. Concurrencé par d’autres moyens de transport, dont le chemin de fer, l’activité du canal décline au cours du XX° siècle. Aujourd’hui, l’ancien chemin de halage est aménagé en promenade.

Source : totem patrimonial sur site


L’ancienne caserne d’artillerie (Neuhof)

Cette caserne d’artillerie est installée au nord de Neuhof en remplacement du « Quartier Austerlitz », démoli pour étendre le tramway jusqu’à Neudorf. Elle est réalisée en 1910 par Edouard Schimpf selon une architecture inspirée de la tradition alsacienne, avec des pignons travaillés ou de grands toits couverts de tuiles plates. Répartis sur 13 hectares de terrain, les 36 bâtiments organisés autour de cours intérieures sont destinés à l’origine à l’état-major, aux troupes, aux logements, au réfectoire, aux écuries, à l’infirmerie. Après 1918, la caserne prend le nom de quartier Lizé et accueille différentes activités, comme l’école de formation des professeurs des écoles dans la partie ouest, l’hôpital Lyautey dans la partie nord ou l’Eurocorps dans la partie sud.

Source : totem patrimonial sur site


La cité Ungemach

Cette cité-jardin est construite entre 1923 et 1928 au Wacken par la Fondation des Jardins Ungemach, créée à cet effet en 1920. L’industriel Léon Ungemach (1844-1928) est un partisan du paternalisme philanthropique et de l’hygiénisme ; il inscrit dans les statuts de la fondation le caractère nataliste, voire eugéniste, de la cité-jardin. Bâties d’après les plans de Paul de Rutté et Jean Sorg sur un terrain de 12 hectares, elle se compose de 138 maisons de grande taille, dotées d’un jardin et destinées à des familles nombreuses. Depuis 1950, la Ville de Strasbourg est propriétaire de la cité-jardin.

Source : totem patrimonial sur site 


La cité-jardin du Stockfeld

La cité-jardin du Stockfeld est construite en 1912 par Edouard Schimpf et Ernst Zimmerlé dans le but de reloger les habitants des immeubles démolis lors d’importants travaux urbanistiques menés au centre-ville. Sur un terrain de 12 hectares situé en lisière de la forêt de Neuhof sont rassemblés 457 logements, majoritairement dans des maisons plurifamiliales jumelées ou en bandes. Ces logements à loyer modéré sont dotés de jardins à l’avant et à l’arrière, de jardins potagers, également lieux de sociabilité pour les habitants. La composition d’ensemble et l’architecture de style régionaliste des maisons créent une atmosphère pittoresque et intimiste de village alsacien.

Source : totem patrimonial sur site


La cité Rotterdam

La cité Rotterdam est construite en 1953 par l’architecte Eugène Beaudoin dans le but de reloger la population sinistrée après la Seconde Guerre mondiale. Bâties sur un terrain de 10 hectares, les onze barres d’immeubles sont distribuées autour d’un vaste jardin central, traversé par la rue de Rotterdam. La cité compte 806 logements, deux écoles, des équipements sportifs et des commerces. Les appartements offrent à tous les habitants confort, fonctionnalité, lumière, hygiène et modernité selon les critères de l’époque. L’aspect extérieur des bâtiments est marqué par le rythme régulier de l’ossature de béton et les variations des matériaux : béton peint, béton lavé et brique. La cité Rotterdam marque une étape importante pour la politique du logement, ouvrant la voie à la construction des grands ensembles.

Source : totem patrimonial sur site


La cité Jules Siegfried (Neudorf)

Construite par l’Office d’Habitation à Bon Marché strasbourgeois sur les plans de l’architecte Paul Dopff en 1928, cette cité de 314 logements s’inspire des « Arbeitersiedlungen » (lotissements de travailleurs) viennois et intègre des équipements sociaux et commerciaux. La composition d’ensemble, autour de jardins publics, offre d’amples perspectives sur le bâtiment monumental de l’orphelinat bâti en 1910. L’architecture porte des décors soignés, avec des frontons sculptés représentant les symboles des corps de métiers au niveau des portes d’entrée.

Source : totem patrimonial sur site


La place du Marché (Neudorf)

La place du Marché voit le jour en 1932 à l’intersection de deux axes majeurs du quartier. Grâce à la densité de ses constructions et par la diversité de ses fonctions, une centralité s’organise autour de cette place. Elle prend sa configuration actuelle avec la construction de la halle en 1954. Edifiée en béton, celle-ci est largement ouverte sur l’extérieur grâce à de larges baies et présente une vaste voûte surplombant le marché couvert. Après différents travaux de restructuration, la halle, lieu de convergence, accueille également dans les étages la médiathèque, l’artothèque et le centre médico-social.

Source : totem patrimonial sur site


L’immeuble 55 route du Polygone (Neudorf)

Cet immeuble de rapport destiné à la classe moyenne est construit en 1903 par l’architecte Aloys Walter. Sa façade en pierre de taille mêle différentes tendances. Les formes architecturales du passé – historicisme – y sont réinterprétées, avec un oriel central en brique jaune au-dessus de la rue. Les carreaux de céramique aux motifs de fleurs et de libellules s’inspirent quant à eux du Jugendstil, équivalent allemand de l’Art nouveau. La ferronnerie des garde-corps des balcons est décorée de l’aigle impérial ou d’une fleur. Utilisant la façade comme une carte de visite, Aloys Walter installe son bureau au rez-de-chaussée.

Source : totem patrimonial sur site


La maison Bowé (Neudorf)

Cette maison a été réalisée par Philippe Bowé en 1894. Au moment de la construction, Bowé dirigeait une fonderie située à l’arrière de la parcelle. La charpente, l’ossature et les éléments décoratifs sont d’ailleurs en fonte. La façade est en briques avec des chaînages d’angle en pierre. Le décor évoque l’art rocaille : les encadrements de fenêtres du rez-de-chaussée et de la porte, en fonte, sont ornés de motifs de coquilles et de fleurs. La maison est surnommée « S’amerikaner Huss », car Bowé avait séjourné aux Etats-Unis.

Source : totem patrimonial sur site


L’école du Neufeld (Neudorf)

L’école du Neufeld est construite par l’architecte municipal Fritz Beblo en 1909. Depuis plus d’un siècle, des générations d’enfants du quartier se sont succédé dans les murs de cette école. Edifice de son temps, elle reflète parfaitement les aspirations à une vie saine, tout en laissant place aux avancées de la modernité avec des salles de physique, de sciences naturelles, d’arts plastiques ou de conférences. Le plan se déploie en fer à cheval autour d’une cour centrale. L’architecture associe des volumes inspirés de la tradition alsacienne, avec de hautes toitures, et des éléments historicistes médiévaux et Renaissance : tourelles, portails sculptés.

Source : totem patrimonial sur site

Hautepierre Engagé en 1964, le projet de Hautepierre voit le jour à l’ouest de la ville, sur d’anciennes terres agricoles. L’opération se dé...