samedi 27 novembre 2021


La cité Spach

A l’origine du projet, l’ancien secrétaire général de l’administration municipale, Gustave-Louis Spach (1809-1895), lègue sa fortune à la ville, à la condition qu’elle crée une fondation dédiée à l’aide aux employés municipaux dans le besoin. Construite en 1900 par cette fondation, la Cité Spach constitue l’une des premières réalisations strasbourgeoises en matière de logement social. L’architecte Johann-Karl Ott conçoit un alignement de 11 immeubles de trois étages comprenant 96 logements. La présence d’oriels d’angle et l’usage du pan de bois témoignent du soin particulier accordé à l’ensemble. Dès 1903, la Société coopérative de logements populaires fait construire une extension de la Cité Spach, réplique de la cité d’origine, formant ainsi une cite-rue.

Source : totem patrimonial sur site


Le parc Schulmeister (Meinau)

A partir du XVIII° siècle, de grands domaines apparaissent à la Meinau. Charles-Louis Schulmeister, l’espion de Napoléon 1er, acquiert en 1806 l’Entenfang (Canardière), qu’il baptise Meine Aue (Ma Prairie). Le parc est aménagé en 1807 autour du château. Vendu en 1833 à un industriel, le château devient une sucrerie et le parc est planté de betteraves. Après la destruction du château en 1874, son parc devient un jardin public en 1933. Le parc, qui s’intègre dans la coulée verte du Rhin Tortu, est aménagé en 1971 sur sept hectares. Outre son vaste plan d’eau, il est doté d’aires de jeux et environné de jardins familiaux.

Source : totem patrimonial sur site


Le parc de la Citadelle

Après avoir soumis la ville à son autorité en 1681, Louis XIV engage la construction de nouvelles fortifications, avec une citadelle au plan en étoile accolée à la cité sur son flanc est. Cette citadelle, bâtie selon les principes de Vauban, doit renforcer la place de Strasbourg à la frontière du Saint Empire romain germanique. Véritable ville dans la ville, elle comprenait les casernes, les logements des officiers, l’hôtel du gouverneur, les magasins de poudre et de fourrage, mais aussi des moulins, des fours et une église. Le site est aménagé en parc en 1964 ; de nombreux sentiers ombragés serpentent désormais à travers les vestiges de la citadelle : la porte de secours, un mur d’escarpe, deux bastions, ainsi que des fossés qui servaient auparavant de douves et de glacis.

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Le quartier de l’Esplanade

Le quartier correspond à l’ancien « terrain des casernes », comprenant l’esplanade avec ses terrains militaires et la citadelle Vauban. L’opération Esplanade a été lancée dans les années 1960 pour répondre à la pénurie de logements et à l’engorgement de l’université. Elle devait plus largement valoriser la ville à travers un projet urbanistique de grande ampleur. Trente-cinq hectares sont attribués à des programmes d’habitation, de commerces et de bureaux, dix-sept hectares à l’université, et treize hectares à l’aménagement du parc de la Citadelle. Axe structurant du quartier, l’avenue du Général-de-Gaulle relie la Neustadt à Neudorf et fait la jonction entre le campus et les logements. Le long de cette avenue bordée de sculptures est implanté le centre commercial conçu comme une centralité du quartier.

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La brasserie Gruber (Koenigshoffen)

La brasserie Gruber est fondée en 1855 par David Gruber, en reprenant une brasserie existante depuis 1839. Koenigshoffen bénéficie alors de deux atouts pour le développement des brasseries industrielles : le chemin de fer et un sous-sol propice au creusement de galeries pour la conservation de la bière. La bière « Bock » fait la renommée de Gruber qui agrandit et modernise son site de production. L’entreprise dispose, en outre, de débits de boissons dans différentes villes. Dans la vague de fermeture des brasseries des années 1960, Gruber s’éteint en 1965. Depuis, le site s’ouvre progressivement à de nouvelles activités. Plusieurs édifices historiques subsistent comme le bâtiment administratif (1901) en pierre et brique de style néo-Louis XIII ou la villa Schneider (1884), actuelle école Mickaël.

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L’église protestante Saint-Paul (Koenigshoffen)

L’église Saint-Paul est réalisée en 1911 dans le contexte d’augmentation de la population du quartier. Edouard Schimpf conçoit l’architecture de l’église, mais également son décor et son mobilier. L’église forme un grand vaisseau rectangulaire. Son clocher fait écho à la tour voisine de Breuscheck. Les lignes simples de cette église en briques apparentes en font un édifice atypique dans l’histoire de l’architecture, qui préfigure nombre d’églises élevées après 1918. La disposition intérieure unitaire est adaptée à la liturgie protestante, avec une vaste salle dont les tribunes entourent l’autel et la chaire du prédicateur, ainsi vu de tous.

 Source : totem patrimonial sur site


Le cimetière juif (Koenigshoffen)

Lorsqu’en 1791 l’Assemblée nationale accorde aux Juifs l’égalité de droit, ils peuvent à nouveau s’installer à Strasbourg. La communauté se développe rapidement, avec le besoin d’offrir aux morts un lieu de sépulture correct. C’est ainsi qu’un terrain fut acheté à Koenigshoffen pour créer un cimetière. Il compte aujourd’hui de nombreuses tombes de grands notables strasbourgeois du monde de l’industrie, de la médecine, de la musique, de l’armée, ou religieux. Les stèles, le plus souvent en grès rose, portent des écritures et un décor évoquant la famille ou la fonction des défunts, comme le livre ouvert pour les rabbins. Cette nécropole fut remplacée par le cimetière en fonction aujourd’hui à Cronenbourg, ouvert en 1911.

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L’usine Junkers (Meinau)

L’usine d’automobiles créée par Emile Mathis en 1911 marque le point de départ du développement industriel de la plaine des Bouchers. De 1939 à 1945, elle sera réquisitionnée par la firme « Junkers Flugzeug-und-Motorenwerke A.G », l’un des premiers avionneurs d’Allemagne, et reconvertie dans l’industrie de guerre. Le banc d’essai « Werk M »est réalisé en 1941 pour la production et la réparation des moteurs d’avion. Sa silhouette singulière est rythmée de tours quadrangulaires ouvertes dans leur partie supérieure pour l’évacuation de l’air nécessaire aux essais. Le fonctionnalisme épuré de ce bâtiment de brique évoque les principes issus de l’Ecole du « Bauhaus », fondée à Weimar, mais déménagée à Dessau – siège de Junkers – en 1926.

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La plaine des Bouchers (Meinau)

C’est à la plaine des Bouchers que Charles le Chauve et Louis le Germanique signent en 842 les Serments de Strasbourg, premier manuscrit en langue romane, ancêtre du français. En 1321, les bouchers sont autorisés par la Ville à y faire paître le bétail en attente d’abattage, ce qui donne alors son nom au site. A partir du XVI° siècle, la plaine sert de champs de manœuvre et accueille les fêtes ou parades comme la fête de la Fédération en 1790. Après la construction de l’usine automobile Mathis en 1911, la Ville y crée une zone industrielle. Située entre le canal du Rhône au Rhin à l’est, la route de Colmar à l’ouest et la voie ferrée Strasbourg-Kehl au nord, la zone industrielle prend son essor après la Première Guerre mondiale. Elle rassemble aujourd’hui des activités industrielles et tertiaires.

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Le stade de la Meinau (Meinau)

Situé dans le quartier strasbourgeois du même nom, le stade de la Meinau est le stade de football du club résident : le Racing Club de Strasbourg Alsace. Le terrain est utilisé par le club dès 1914. Le stade actuel, conçu par les architectes André Dahan et François Sauer, est inauguré en 1984. Il peut accueillir plus de 25.000 personnes. L’édifice se distingue par son système constructif : les tribunes sont soutenues par des arcs-boutants en béton.

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La Grande mosquée de Strasbourg (Meinau)

Afin d’offrir un lieu de culte adapté aux musulmans, la construction de la Grande mosquée est actée en 1999 et celle-ci est inaugurée en 2012. Réalisée par l’architecte Paolo Portoghesi, l’édifice mêle pierres blanches de l’Atlas et grès des Vosges. Il est coiffé d’une grande coupole couverte de cuivre, supportée par des piliers extérieurs s’ouvrant comme huit pétales de rose et des tirants aériens qui les relient. La mosquée présente des éléments traditionnels de l’art islamique, tels que les mosaïques de zellige – carreaux artisanaux marocains émaillés – et les sourates du Coran calligraphiées. Elle comprend deux salles de prière, des espaces dédiés aux ablutions et des locaux administratifs.

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La Cour des Couples

L’ancien hôtel Hammerer, dit « Cour des Couples », est construit en 1790 pour le marchand Jean Hammerer, à l’emplacement d’un haras municipal. L’architecte Jean-Laurent Goetz conçoit un hôtel de plan en fer à cheval autour d’une cour. L’édifice est représentatif de son temps, avec son architecture rococo inspirée de l’Antiquité. La façade sur cour du corps principal est marquée par un avant-corps central surmonté d’un fronton triangulaire. Le décor comprend de nombreux mascarons, têtes sculptées représentant des allégories, comme la Chance, une tête de femme avec une roue de la fortune et des cartes de jeu, ou des divinités, à l’exemple de Neptune avec sa couronne, entouré de roseaux. L’édifice accueille désormais une école primaire privée.

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Les haras

Créée en 1621, l’académie d’équitation s’installe en 1752 sur le site du « Birkenwaldischerhof ». Elle est rejointe par le haras royal. Le complexe architectural suit deux étapes. La première, confiée à Jacques Gallay, concerne les ailes sud-ouest du corps de logis prolongées au nord par une petite écurie et un grand manège couvert. Débute ensuite le programme royal du haras en 1756, avec les architectes Clinchamp et Christiani. C’est alors que s’élève l’écurie en grès rose réalisée dans la tradition classique. Depuis 1845, l’établissement était entièrement occupé par le haras national, qui ferme ses portes en 2006. Pour reconvertir le site, la Ville en confie la gestion à l’IRCAD (Institut de recherche contre les cancers de l’appareil digestif) en 2009, afin de lui donner une nouvelle vie.

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Le parc du glacis

Sous le gouvernement du « Reichland d’Alsace-Moselle (1871-1918) », une enceinte moderne, couplée à une ceinture de forts avancés, vient remplacer l’ancien système de défense devenu obsolète. La nouvelle enceinte (1875-1884), précédée d’un fossé en eau, suit un tracé polygonal : courtines et bastions s’alternent, ces derniers étant fréquemment doublés d’une plate-forme appelée « cavalier ». Les portes qui la jalonnent ouvrent sur des poudrières, des entrepôts et plusieurs casernes. Ce système défensif, encore en place à l’arrière de la gare, comprend l’imposante « Kriegstor » (porte de guerre), des ouvrages de fortification pour partie réhabilités – le bastion 14 accueille notamment des ateliers d’artistes – et le glacis, partie extérieure des fortifications, aménagé en parc de promenade et jardins familiaux.

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La gare

Promue capitale du Reichsland Alsace-Lorraine, Strasbourg fait l’objet d’un plan d’extension qui triple la surface de la ville. Pour améliorer les liaisons ferroviaires, une nouvelle gare monumentale de passage est mise en service en 1883. Elle réunit à la fois une gare de voyageurs, de marchandises et triage. Le complexe fonctionnel conçu par l’architecte berlinois J. Eduard Jacobstahl s’organise en fer à cheval autour d’un hall principal – bâtiment voyageurs – desservant les voies, encadré par deux bâtiments administratifs. L’édifice porte un riche décor de style néo-Renaissance. En 2007, la gare est habillée d’un spectaculaire cocon de verre et de métal, espace d’accueil et de déambulation indispensable au fonctionnement d’une grande gare contemporaine.

Source : site patrimonial sur site


Le « Katholischer Bahnhof »

La cité, dite « Katholischer Bahnhof », est l’un des plus anciens ensembles d’habitat social strasbourgeois. Elle est réalisée par l’architecte Albert Nadler en 1908 pour la société coopérative de logements populaires (aujourd’hui SEDES). Ancrée dans le mouvement syndical chrétien, cette société souhaite y loger les employés du chemin de fer, en grande majorité des catholiques issus des campagnes avoisinantes. Les 27 immeubles qui composent la cité forment un quadrilatère bordé par la rue de Saales, le boulevard de Lyon, la rue d’Urmatt et la voie ferrée. L’architecture des immeubles est particulièrement soignée avec ses pignons à volute. Les 274 logements sont équipés du confort moderne d’alors mais également d’espaces communs à l’exemple des buanderies.

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La Haute école des Arts du Rhin

L’Ecole des arts décoratifs est édifiée en 1892 par les architectes Johann Karl Ott et Edouard Roederer. Construite en brique et décorée de céramiques polychromes, elle annonce le « Jugendstil », mouvement artistique de la fin du XIX° et du début du XX° siècle. Les décors en céramique représentent les figures allégoriques des disciplines enseignées à l’école (la peinture, la sculpture, l’architecture, etc.). Ils sont réalisés par un des élèves, Léon Elchinger, d’après les dessins du Munichois Anton Seder, premier directeur de l’école. Héritière de celle-ci, la Haute école des arts du Rhin (HEAR) propose à Strasbourg des formations en art, art-objet, communication graphique, didactique visuelle, illustration et scénographie.

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Le lycée René Cassin

L’édifice est situé à l’emplacement de l’ancien hôtel du Dragon, un hôtel particulier du XIV° siècle démoli en 1890 car son emplacement à proximité de l’eau empêchait la circulation des hippomobiles. A travers les siècles, de nombreuses personnalités ont séjourné dans l’hôtel, les plus illustres étant Louis XIV et la reine, Louis XV et sa future épouse Marie Leczinska, qui a d’ailleurs donné son nom à la placette à l’intérieur du lycée. Le nouveau bâtiment est construit en 1892 par les architectes Ott et Wolff, dans le style néo-Renaissance germanique tardive (XVII° siècle). Depuis sa création, il a toujours abrité des établissements scolaires : une école de jeunes filles, une école ménagère, un collège d’enseignement technique en 1971, et finalement un lycée d’enseignement professionnel.

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La villa Mathis

Construite en 1884 par l’architecte Salomon Revel (1824-1887), cette luxueuse villa illustre la persistance du style « Beaux-Arts » et des influences françaises, à la jonction de la ville historique et de la « Neustadt ». Elle appartient durant la période de l’entre-deux-guerres à l’industriel automobile Emile Mathis. Aujourd’hui, propriété de la ville de Strasbourg, elle est la résidence du Secrétaire général du Conseil de l’Europe.

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La villa Schutzenberger

Cette grande maison bourgeoise, construite entre 1899 et 1900, est un des principaux emblèmes de l’Art nouveau strasbourgeois. Elle est bâtie par les architectes Jules Berninger et Gustave Krafft pour Louis Oscar Schutzenberger (1866-1943), riche industriel propriétaire de la brasserie du même nom. Son important décor, inscrit dans la pierre blanche de Savonnière et dans la ferronnerie, présente des lignes et formes végétales caractéristiques de l’Art nouveau, à l’exemple des bouquets de fleurs. A l’angle, l’oriel évoque la tradition architecturale alsacienne.

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jeudi 11 novembre 2021


Le parc de l’Orangerie

Le parc de l'Orangerie trouve son origine dans une promenade créée à la fin du XVIIème siècle, espace de plein air dédié à la déambulation puis lieu de fête. Le pavillon Joséphine y est réalisé en 1807 pour accueillir une collection d'orangers confisquée à son noble propriétaire en ces temps révolutionnaires. Cette construction et les jardins à la françaises qui l'accompagnent marquent un renouveau du parc. Il fait ensuite l'objet de nouveaux aménagements paysagers à l'anglaise tout au long du XIXème siècle, autour de plantations savamment ordonnées, à l'image de la nature elle-même. Le parc de l'Orangerie demeure la promenade favorite des Strasbourgeois, séduits par ses différentes ambiances et ses espaces de loisirs.

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L’hôtel des Postes

Afin d’affirmer la position de la Neustadt comme nouveau centre politique et administratif de la ville, le gouvernement impérial décide d’y construire la poste centrale de Strasbourg, auparavant située place de la Cathédrale. L’Hôtel des Postes est édifié entre 1896 et 1899 par les architectes Ernst Hake (1844-1925) et Ewald von Rechenberg en rupture avec les bâtiments institutionnels de style néo-Renaissance situés autour de la place de la République. Le secrétaire d’Etat à la poste et l’empereur Guillaume II préfèrent un bâtiment néo-gothique affirmant l’ancrage germanique de la ville. Le bâtiment était décoré des statues de trois empereurs allemands qui sont décapitées dans la nuit du 20 au 21 novembre 1918.

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La Gallia

Cet édifice situé sur les quais de l’Ill est réalisé en 1865 par deux architectes berlinois, Heinrich Kayser (1842-1917) et Karl von Grossheim (1841-1911). Il abritait le siège des assurances « Germania » de Hambourg, qui ont donné son nom initial au bâtiment. Avec son parement de briques rouges, ses tourelles et ses pignons, l’édifice est caractéristique des constructions de style néo-Renaissance que l’on retrouve dans la plupart des grandes villes d’Allemagne du Nord. Après la Première Guerre mondiale et le retour de l’Alsace à la France, l’immeuble est rebaptisé « Gallia ». Depuis 1928, le bâtiment est mis à la disposition des étudiants et accueille notamment des logements et un restaurant universitaire.

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Le jardin botanique

L’enseignement de la botanique nécessite de rassembler un grand nombre de plantes. Un premier jardin botanique est créé dès 1619 sur le site de l’ancien couvent des Dominicaines de Saint-Nicolas-aux-Ondes à la Krutenau. Il est transféré sur le site actuel en 1884. Des constructions à la pointe des innovations techniques du moment sont édifiées pour abriter et cultiver ces végétaux au sein du jardin botanique : le complexe des serres – détruit par un orage de grêle en 1958 et remplacé en 1967 par l’actuel institut de botanique -, la serre aquarium ou « Victoriahaus », aujourd’hui appelée serre Anton de Bary en hommage au fondateur de l’institut, ainsi qu’un alpinum et des bassins pour les plantes aquatiques et l’institut. Le tout constitue un ensemble entièrement intégré, dédié à la pédagogie de la botanique.

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L’église Saint-Maurice

A l’extrémité orientale de la Neustadt, l’église Saint-Maurice est édifiée entre 1895 et 1898 par Ludwig Becker (1855-1940). Elle est à l’origine la paroisse catholique de la garnison. L’architecture est inspirée du gothique rayonnant de la fin du XIII° siècle. Ses principales caractéristiques sont une grande nef à trois travées qui se déploie sur 14 mètres et un clocher culminant à 62 mètres.

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L’église Saint-Paul

Située à la pointe de l’île Sainte-Hélène, l’église protestante de garnison Saint-Paul compose avec l’Ill et ses berges un ensemble paysager remarquable. Bâtie entre 1892 et 1897 selon les plans de l’architecte Louis Müller, elle peut accueillir plus de 2000 fidèles. Cette église de style néo-gothique comprend deux flèches jumelles d’une hauteur de 76 mètres, une grande rose de 8 mètres de diamètre et un splendide orgue du facteur Walcker. Elle a conservé une partie de ses vitraux d’origine, qui représentent notamment les allégories de l’Empire et les armes des régions qui le composent. Elle est aujourd’hui dévolue au culte protestant réformé.

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L’église catholique Saint-Pierre-le-Jeune

Ce monument massif en grès rose, conçu par les architectes August Hartel et Skjold Neckermann, est construit entre 1888 et 1893. Il accueille la paroisse catholique de Saint-Pierre-le-Jeune, qui cohabitait avec la paroisse protestante depuis 1682. De style néo-roman avec une influence néo-byzantine, cette église à deux clochers rectangulaires s’inscrit dans la tradition des églises rhénanes. Cependant, la grande coupole haute d’environ 50 mètres rappelle davantage les églises latines.

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La Synagogue de la Paix

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la communauté juive se mobilise pour remplacer la grande synagogue de style néo-roman détruite en 1940 par les nazis. La Synagogue de la Paix située en bordure du parc du Contades est inaugurée en 1958. Construite en béton, elle adopte un style contemporain. Sa décoration extérieure reprend les symboles traditionnels du judaïsme, comme la menora – le chandelier à sept branches – et l’étoile de David. La synagogue Rambam inaugurée en 2000 est attribuée au rite sépharade. Elle possède de remarquables vitraux bibliques réalisés par le maître-verrier strasbourgeois Bernard Riff.

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Le parc du Contades

A l’origine, ce parc était une promenade « hors les murs » de la ville, créée en 1764 par le maréchal de Contades, alors commandant de la province d’Alsace, en lieu et place d’un champ de tir. Il est bientôt adopté comme lieu de promenade par la bonne société strasbourgeoise. Le parc s’étendait alors sur une superficie bien plus importante qu’aujourd’hui. La construction de la Neustadt, pendant la période du Reichland (1871-1918), réduit notablement sa surface : intégré au plan d’urbanisme, il structure et agrémente l’un des quartiers résidentiels les plus luxueux de la nouvelle ville. Le kiosque en fonte date des années 1880. Il se trouvait auparavant Place Broglie, d’où il a été déplacé en 1900.

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Le lycée des Pontonniers

Le lycée international des Pontonniers est à l’origine une école municipale de jeunes filles (höhere Mädchenschule). Le projet élaboré par Johann Karl Ott poursuit une double démarche : d’une part l’intégration d’éléments d’édifices issus de démolitions liées à la création de la Grande Percée, et d’autre part la reproduction d’éléments architecturaux empruntés aux styles gothique et Renaissance. Il répond aux objectifs pédagogiques et hygiéniques contemporains par l’ampleur de ses espaces et la qualité de sa construction. L’établissement propose aujourd’hui un enseignement international. Il est érigé à l’emplacement d’une caserne qui héberge de 1789 à 1870 les pontonniers célèbres pour leur comportement héroïque le 26 novembre 1812 dans l’eau glacé de la Bérézina.

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La maison égyptienne

Daté de 1905, cet immeuble témoigne de l’éclectisme architectural de cette époque, marquée par le développement de l’Art nouveau tout autant que par l’intérêt pour les formes et les couleurs de l’Orient. Appelée « maison égyptienne » en raison du décor qui orne sa façade, elle a été réalisée par Franz Scheyder (1876-1949), un architecte alsacien autodidacte, amateur d’insolite. Le décor peint par Adolf Zilly représente deux personnages égyptiens, des fleurs de lotus, des papyrus, des oiseaux et des motifs géométriques. Des silhouettes de chauves-souris ornent les garde-corps des balcons.

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Le palais universitaire

Le palais universitaire constitue l’édifice majeur de la nouvelle université impériale. Sur le plan d’ensemble esquissé par Hermann Eggert, les instituts de chaque discipline sont implantés autour d’un jardin où domine le Palais universitaire. Le palais est construit par Otto Warth en 1884. Il est organisé autour d’une vaste aula centrale, autour de laquelle sont distribuées les salles d’enseignement. Son style et ses décors, tant intérieurs qu’extérieurs, sont inspirés de la Renaissance italienne et font référence au savoir, mais aussi au prestige de l’Allemagne.

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Le palais des Fêtes

Commandé en 1888 par la Société des Chanteurs strasbourgeois et réalisé par les architectes Joseph Muller et Richard Kuder, le « Sängerhaus » est resté pendant plusieurs décennies la principale salle de concert de la ville. Le Palais des Fêtes associe des éléments néo-Renaissance (pignons à volutes), néo-gothique (tour d’angle) à un décor « Jugendstil ». Il abrite un orgue remarquable de 1909. C’est un des premiers édifices strasbourgeois construit en béton armé, selon le procédé Hennebique. L’extension réalisée dans les années 1920, dite bâtiment de la Marseillaise, accueille le Centre chorégraphique de Strasbourg.

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Le palais de Justice

Le palais de justice est élevé par l’architecte Skjold Neckelmann en 1897. Il remplace celui situé rue de la Nuée-Bleue. Son architecture, inspirée de l’Antiquité, dont la symbolique est universelle et intemporelle, marque l’indépendance de la justice vis-à-vis des autres pouvoirs. Les influences néo-grecques s’expriment en façade par des colonnes ioniques et un fronton triangulaire qui présente une allégorie de la justice. L’intérieur du palais cache un décor inspiré de l’Egypte. Entre 2012 et 2017, le palais a fait l’objet de travaux de restauration et de modernisation pour l’adapter au fonctionnement de la justice.

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La place de la République

Ancienne place impériale, la place de la République est la pièce maîtresse de l’urbanisme du nouveau Strasbourg. Elle accueille les édifices du pouvoir politique et administratif. Lieu de prestige, elle est la vitrine de l’Empire allemand. Aménagée à partir de 1880, elle est bordée par des bâtiments monumentaux : le palais du Rhin achevé en 1888 - ancien palais impérial -, le Théâtre national de Strasbourg édifié entre 1888 et 1892 - ancien Parlement -,la Bibliothèque nationale universitaire élevée entre 1889 et 1895, la Trésorerie et la Préfecture - anciens ministères du « Reichland » - bâties entre 1907 et 1911. Les Ginkgos biloba offerts par l’empereur du Japon au Kaiser Guillaume II sont plantés à la fin du XIX° siècle.

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Le Palais du Rhin

Initialement palais de l’empereur, le Palais du Rhin est le premier édifice à avoir été construit sur la place en 1889. Il est l’œuvre d’Hermann Eggert (1844-1920). L’architecture et le décor de style néo-Renaissance mettent en exergue la grandeur de l’empire : aigle, casques guerriers, armoiries impériales, blasons des villes allemandes, allégories des richesses économiques de l’Alsace et de la Lorraine s’épanouissant sous l’égide du pouvoir impérial. Depuis 1920, le Palais du Rhin accueille le siège de la Commission centrale pour la navigation du Rhin, la plus ancienne organisation internationale en activité dans le monde, fondée dès 1815. La direction régionale des Affaires culturelles y est également installée.

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L’église protestante Saint-Nicolas

Située sur un site romain, l’église est bâtie à l’emplacement d’une chapelle consacrée à Marie-Madeleine au XII° siècle. L’église est reconstruite entre 1381 et 1387 et dédiée à Saint-Nicolas, protecteur des bateaux. L’église Saint-Nicolas héberge à l’automne 1538 les premières prédications strasbourgeoises de Jean Calvin. Au fil du temps, le chœur et la nef latérale nord sont édifiés par le maître Diebold Mosung en 1454, puis la tour actuelle en 1585. Quant aux tribunes intérieures, elles sont aménagées au XVII° siècle. Le chœur est reconstruit en 1905 par l’architecte Emile Salomon. Avant son départ pour Lambaréné au Gabon, le docteur et futur prix Nobel Albert Schweitzer y fut pasteur.

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La place Sainte-Madeleine

Le quartier Sainte-Madeleine est intégré à la ville au XIV° siècle. Un couvent est construit de 1478 à 1482 sur ce site grâce à la générosité des Strasbourgeois ; il accueille des prostituées repenties puis des jeunes filles patriciennes. En 1904, la majeure partie du couvent et de ses jardins sont détruits par un incendie. Reconstruite en 1912, l’église a toutefois conservé son chœur gothique présentant une peinture murale du XV° siècle. En face de l’église, le « grenier à grains », construit au XVII° siècle, était destiné au stockage. L’école, bâtie en 1867, est l’œuvre de l’architecte municipal Jean-Geoffroy Conrath ; ses larges baies font entrer la lumière dans les salles de classe.

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La manufacture des Tabacs

Bâtiment emblématique du quartier de la Krutenau, la manufacture des Tabacs est édifiée en 1852 par Jean-André et Adolphe Weyer. Prototype pour les 18 autres manufactures françaises du modèle dit « Eugène Rolland », elle témoigne de l’importance de la culture du tabac en Alsace (9000 planteurs en 1912). Lieu d’une organisation pionnière de la fabrication associant savoir-faire manuel et dispositifs techniques intégrés – ateliers de torréfaction et de râpage – elle employait une main d’œuvre nombreuse, essentiellement féminine, souvent sur plusieurs générations. Après la fermeture définitive en 2010, les 20.000 m² de surface bâtie de l’ancienne manufacture accueillent de nouvelles activités centrées sur la jeunesse, les arts, les sciences et l’expérimentation.

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L’hôpital civil

L’hôpital civil est une ville dans la ville, avec ses nombreux bâtiments répartis sur plus de 23 hectares. Implanté sur ce site depuis 1398, l’hôpital conserve plusieurs bâtiments de la Renaissance, comme la pharmacie. En 1725, un nouveau bâtiment principal est construit. Il se distingue par son immense toiture renfermant trois étages de greniers. A la fin du XIX° siècle, l’hôpital s’agrandit encore avec plusieurs bâtiments construits pendant la période allemande : entre 1881 et 1914, plus d’une dizaine de cliniques et services sont mis en place. Quant au nouvel hôpital civil, il est conçu par Claude Vasconi et inauguré en 2008. Depuis, le site s’ouvre davantage sur la ville en intégrant de nouvelles fonctions.

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mercredi 10 novembre 2021


Le couvent des Récollets

Les Récollets-franciscains sont présents à la Citadelle depuis 1685. Le couvent est édifié entre 1746 et 1749 par les architectes Gaspard-Théodore Rabaliatti (1709-1766) et Charles Hiski. L’église occupait l’essentiel de la rue des Récollets. La façade était orientée en direction de la rue du Parchemin. Le cloître s’y adossait directement. Désaffectée à la Révolution, elle abrite ensuite des magasins militaires d’habillement. Elle est démolie en 1904. Les bâtiments conventuels sont disposés autour d’un petit cloître bordé d’arcades en plein cintre.

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Les Galeries Lafayette

La construction de ces grands magasins s’inscrit dans le projet de modernisation du centre-ville engagé avec le percement de la rue du 22 Novembre. A l’angle avec la place Kléber, la ville projette un grand magasin, à l’instar de ceux existants dans les grandes villes européennes. Il est réalisé en 1914 par les architectes Jules Berninger (1856-1926) et Gustave Krafft (1861-1927). D’abord connu sous l’enseigne Kaufhaus Modern, il prend ensuite les noms de Magmod, Kaufhaus Union, Nouvelles Galeries et Galeries Lafayette. Ses façades de style néo-classique présentent quatre statues qui illustrent les quatre saisons. A l’intérieur, on peut encore admirer le grand escalier à rampe de cuivre, des vitraux et des plafonds sculptés.

Source : site patrimonial sur site


Zum Strissel

Zum Strissel (A l’Autruche) est le plus ancien restaurant de Strasbourg : c’est une maison de bouche sans interruption depuis au moins 1320. La maison médiévale originelle est détruite dans la nuit du 14 octobre 1564, elle est reconstruite un an plus tard. Ce lieu est également connu sous l’appellation de Poêle des débitants comme en témoigne le remarquable coffre des corporations Renaissance qui orne la salle du premier étage. A l’entrée, le chapiteau sculpté de têtes de béliers évoque l’appellation d’origine « Zum Widderer » (Au Bélier). Depuis le XVII° siècle, la maison porte le nom de l’autruche visible sur l’enseigne.

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L’opéra

Edifié au nord de la place Broglie, l’ancien théâtre impérial municipal – actuel opéra – est érigé en 1821 sur les plans de l’architecte Jean Villot. Cet édifice néo-classique présente un portique à six colonnes surmonté de muses, personnages mythologiques évoquant les arts. Le décor sculpté est réalisé par Landolin Ohrmacht. La grande salle, à l’italienne, conserve un riche décor sur le thème du théâtre et de la musique. A Strasbourg, l’Opéra national du Rhin s’est imposé comme une institution incontournable de la vie lyrique, produisant grand répertoire et création contemporaine.

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L’église protestante du Temple Neuf

L’église des Dominicains, de style gothique, est édifiée à cet emplacement entre 1254 et 1260. Elle est dévolue au culte protestant au XVI° siècle. Son chœur est désaffecté pour accueillir la Bibliothèque municipale dont le fameux « Hortus Deliciarum », la bibliothèque universitaire, le fonds Daniel Schoepflin et l’embryon du musée municipal avec la marmite des Zurichois de 1576 et le bonnet phrygien qui ornait la flèche de la cathédrale de 1794 à 1802. L’église actuelle est érigée entre 1874 et 1877 par l’architecte Emile Salomon (1833-1913), dans le style néo-roman. Elle abrite la pierre tombale du dominicain Jean Tauler, grande figure de la mystique rhénane au XIX° siècle.

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L’église Saint-Thomas

L’église Saint-Thomas est bâtie entre le XIII° siècle et le XVI° siècle. Cette église en grès rose est un bel exemple d’église-halle à cinq nefs établies sur le même plan. Saint-Thomas est considérée comme la « cathédrale luthérienne ». Le culte protestant y est célébré depuis 1524. Le réformateur et humaniste Martin Bucer en devient pasteur en 1531. L’église renferme de nombreux monuments funéraires dont le mausolée du maréchal de Saxe réalisé par Jean-Baptiste Pigalle, et un orgue Silbermann sur lequel joua Mozart lors de son passage à Strasbourg en octobre 1778.

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Les églises Saint-Pierre-le-Vieux

La tradition situe la première cathédrale de Strasbourg à cet emplacement. Elle est édifiée au milieu du IV° siècle par Saint-Amand. Erigée à la fin du XIV° siècle, l’église est affectée aux chanoines de Hanau-Rhinau. Passée à la Réforme en 1529, elle est victime du premier iconoclasme protestant. En 1683, un décret royal restitue le chœur à la tradition catholique. L’augmentation du nombre des catholiques justifie la construction d’une nouvelle église à la perpendiculaire de la première. Elle est consacrée en 1871. Au début du XX° siècle, l’aménagement de la Grande Percée conduit à la suppression de deux travées de la nef et du portail qui est reconstruit entre 1919 et 1923.

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L’église protestante Saint-Pierre-le-Jeune

Cette église forme un ensemble médiéval unique à Strasbourg. Le clocher occidental roman, élément le plus ancien de l’église, précède la construction du chœur vers 1290, puis de la nef, achevée en 1320. Le jubé gothique est élevé au XIV° siècle. Il est surmonté d’un orgue Silbermann (1780). Le cloître est pour l’essentiel de facture romane. Il abrite environ 80 pierres tombales, principalement datées du XIV° au XVI° siècle. L’église devient protestante en 1524, grâce à la prédication de Wolfgang Capiton. Elle est restaurée entre 1897 et 1901 par l’architecte allemand Carl Schäfer, comme en témoigne le portail néo-gothique. Entre 1682 et 1893, le chœur est dévolu aux catholiques.

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L’église Saint-Guillaume

Construite hors les murs de la ville en 1307, l’église dépend à l’origine du couvent des Guillemites. Bâtie en briques et non voutée, son allure simple correspond à l’idéal de cet ordre monastique. Elle devient rapidement l’église de la nouvelle corporation des bateliers et des pêcheurs, d’où l’ancre surmontant le clocher. Le culte protestant y est instauré en 1534. L’église conserve des vitraux médiévaux, un jubé de pierre de 1485, une chaire de 1656 et surtout les tombeaux richement décorés des comtes de Werd (1344), à l’arrière du chœur. Le clocher, construit en 1667, à la particularité d’être trapézoïdal : il suit le tracé de la façade, lui-même oblique par rapport à la nef, ce qui donne à l’ensemble un curieux air penché.

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La rue du 22 Novembre

A partir de 1910, la municipalité entreprend la réalisation de la Grande Percée. Cette nouvelle voie dessinée à travers les ruelles tortueuses du centre historique est destinée à relier la gare aux installations du nouveau port d’Austerlitz. Cette opération devait également assainir le centre ancien insalubre. La rue du 22 Novembre correspond au premier tronçon de ce projet imaginé par l’architecte municipal Fritz Beblo (1872-1947). Il se poursuit jusqu’au terme des années 1950. La création de cette large artère modernise le centre-ville par la construction de grands magasins, d’hôtels et de nouveaux logements, vastes et lumineux. Cette rue sinueuse présente une homogénéité urbaine et une variété de styles architecturaux.

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Hautepierre Engagé en 1964, le projet de Hautepierre voit le jour à l’ouest de la ville, sur d’anciennes terres agricoles. L’opération se dé...